blanc

Tout jeune je m’étais essayé à la peinture… ce fut un échec : je n’avais ni le don du dessin, ni celui des couleurs. Ma déception fut grande mais… j’avais le don des mots. Je l’avais depuis toujours. Certains mots me heurtaient et d’autres m’enchantaient. J’étais friand de mots nouveaux et de joliesses. Pour moi, chaque mot était plus ou moins un son ou une couleur et… bien utilisés… qui sait… Pourquoi ne pourrait-on pas « peindre » avec des mots.
Je m’y essayais donc et ma foi... ce n'était pas si mal.

J’avais 15 ans… il ya donc 50 ans (holala le vieux schnock !) quand ma mère, sans me le dire, envoyait un de mes textes et me faisait participer à un concours de poésie.
Je gagnais le premier prix et devais aller chercher mon diplôme, décerné par Pierre Mac Orlan à Orléans. Je n’y suis pas allé… trop loin.
Et puis les aléas de la vie, l’adolescence et je ne sais trop quoi, ont fait que je me suis mis à trouver ça très cul-cul-la-praline et j’ai abandonné la poésie, mais elle… ne m’a jamais abandonné. Elle m’a repris en 1981. La plupart de ces textes datent de cette année. Puis elle s’en est allée.
La voici qui revient aujourd’hui, au grand galop, sur son cheval blanc.
Et je saute en croupe.
En avant !

Peindre avec des mots… pourquoi pas ?!
Voici quelques tableaux, peintures ou poèmes… peut-être… quelques « pictoésies »… sans doute.