Votre remarque me semble pertinente car si la poésie était univoque, il n'y aurait nul besoin de poésie, comme il n'y aurait nul besoin d'âme ni d'humanité. (Je suis athée)
Comme vous, la belle voix humaine de Leny Escudero m'a touché bien avant que j'imagine que mes textes et cette voix se rencontreraient. Il a choisi parmi mes poèmes en prose pour une soirée dans ma ville (je veux dire où je vis) que la Mairie avait courageusement consacrée à la poésie vivante. Plus de 500 personnes: de quoi faire penser le "chobiz", s'il en a encore la faculté...
Surréaliste"... Vous saurez à quel point vous me touchez si vous lisez mes contributions à ce propos, dont le petit article sur André Breton, que va publier le poète Jacques Kober qui fut l'un de ses proches. Sachez que j'apprécie beaucoup votre "revisitation" de la Genèse avec votre insolente pudeur.
Merci d'avoir "adopté" mon texte relatif à André Breton. J'en suis d'autant plus ému que les textes que j'ai écrits à propos d'autres poètes, comme Michel Merlen, sont, dans l'espace de ce site, restés sans suite...
Voyez comme c'est fantastique ! Que vous soyez famélique ou plutôt voluminique Avec les zygomatiques Plus besoin de cosmétique !
Vos mots m'ont maquillée D'un sourire attendri Mais comment résister A tant de flatteries ?
Vous êtes quand à vous dotée d'une grande justesse et apportez beaucoup de recherche et de complexité dans des haïkus toujours très soutenus. Vous me scotchez par votre talent ! Vous êtes tout simplement brillante.
Vous ne pouviez pas faire de plus beau compliment à mon vieux pirate: "Le poète est bien plus celui qui inspire que celui qui est inspiré", disait Eluard. Le tout est de ne pas se retrouver sec, sec, sec...
Il n'est pas de formule. Peut-être juste un mot que chaque personne voudrait incarner: "liberté"... c'est compliqué... En tout cas merci de votre libre visite
"L'homme aux semelles de vent" c'était Rimbaud qui n'a pas écrit la grâce des étourneaux mais celle des corbeaux : "faites descende des grands cieux / Les chers corbeaux délicieux." Quoi qu'il en soit, merci d'avoir "plumé" jusqu'à mon texte.
Bien cordialement,
Jean-Mi (amitiés aux Eves)